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Barques de pêcheurs de sel au Lac Rose
Cette escale fut relativement courte, et après le lunch nous prîmes le départ vers St-Louis. Nous ne fûmes que ralentis par le fait que notre guide n'avait pas reçu l'argent nécessaire pour payer les hôtels et les repas (à la charge de l'agence de voyage avec laquelle j'ai fait affaires), ce qui s'est traduit par 1h d'attente sur le bord de l'autoroute, à Rufisque (situé à la sortie de la presqu'île du Cap-Vert qui recèle Dakar). Vu le trafic et l'état lamentable général des voitures qui la constitue, nous eûmes le bonheur de respirer une dernière bouffée de divers gazs avant de repartir vers le Nord. Ça commençait mal les hostilités, mais heureusement la suite du voyage a prouvé que nous étions tombé sur un bon guide.
Déchargement des poissons fraîchement pêchés. En arrière-plan, l'Île de St-Louis.
Arrivés à St-Louis, nous avons évidemment pu faire un tour en calèche de la ville (pas plus grande que le Vieux-Montréal), voir le village des pêcheurs et admirer les étals de poissons séchant sur la plage. Encore ici, ayant couvert cette ville dans un message antérieur (en février), je ne voudrais pas m'étaler trop longuement sur le sujet.
Coucher de soleil sur la plage de St-Louis
Les Maures sont-ils de bons vivants?
L'étape suivante fut une sortie du Sénégal: nous avions décidé de nous rendre en Mauritanie afin de bivouaquer dans le désert. Suite à la traversée du barrage de Diama qui enjambe le fleuve Sénégal, nous avons mis pied en sol Maure. Il faut bien le dire, il n'y a pas vraiment de différences entre les deux rives: puissamment verdoyant aux abords du fleuve, le sol devient aride après quelques mètres de distance et n'offre aux yeux du visiteur inassouvi que quelques bosquets rabougris, un peu d'herbes jaunes et desséchées et de rares acacias ou tamarisques - la saison des pluies n'a de toute évidence toujours pas débuté ici.
Troupeau de dromadaires surveillé par un nomade et sa chèvre de berger
Toutefois, après avoir dépassé un village Peul (qui est une ethnie fort répandue dans le sud de la Mauritanie, le Sénégal, la Guinée et le Mali) ainsi qu'un troupeau de dromadaires menés par un mauritanien arabo-berbère, nous sommes arrivés à la lisière du désert: en l'espace de quelques centimètres, la terre aride fait place à des dunes de sable presque blanc. Le 4x4 glissait dans le sable comme sur de la neige jusqu'à ce qu'on se rende à notre campement...bon le campement devait être à une centaine de mètres de la zone simplement aride, et 200 mètres plus loin l'océan baignait cette énorme plage qui s'étendait à perte de vue que ce soit vers le nord, le sud ou l'est. La mer était assez violente (mon frère et moi on a tous les deux failli se disloquer l'épaule en prenant une vague trop forte) et a rejeté le soir de notre bref passage plusieurs méduses, une moitié de baleine, une carcasse noircie de dauphin, un squelette de tortue et quelques cadavres de poisson. Évidemment, ce n'est pas une plage très populaire alors il n'y a pas beaucoup d'entretien...
Campement dans le désert mauritanien. Ma tente est celle de droite.
Trace de mon pied (que vous adorez tant) dans le sable du désert mauritanien
Équipe nationale mauritanienne de football
Cette soirée là s'est terminée autour d'un couscous mauritanien, dégusté avec les blagues de mauvais goût du guide Mauritanien d'une 50aine d'années, du genre "Quelle est la différence entre une fille de 8 ans et une femme de 28 ans? La fille de 8 ans aime le chocolat, celle de 28 ans aime le chocaulit", racontée évidemment 8 fois chacune pour être sûr qu'on l'ait bien compris, et tout ça sous le regard courroucé de 2 petites souris qui n'attendaient que notre départ pour les tentes pour se repaître des grains de couscous jonchant le sol, fruit de l'incapacité de mon fraternel de verser le couscous intégralement dans son assiette...
Le lendemain, nous avons visité un village mauritanien Peul. Les Peuls ne sont pas des nomages et résident de manière permanente sur leur sol desséché, à l'orée d'un désert de dunes de sable jaune magnifique. Ce fut plus ou moins le même rituel avec le thé et la vente de souvenirs, mais de manière un peu plus froide malheureusement.
Femme Peul chef du village préparant le thé à la menthe pour ses invités (i.e. nous)
Centre-ville de Toronto après 19h
4 commentaires:
Hey chose, c'est dans TON assiette que je servais le couscous quand quelques malheureux grains ont fait le coup du parachutiste.
Ça m'apprendra à être fin
Mensonges!
Voici ce qui s'est réellement passé:
http://coupdetatnapoleon.blogspot.com/
Le roi est mort - Vive le roi !
Non, non! la tyrannie est terminée, vous n'avez plus rien à craindre...
lol
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